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19 juin 2013

Oncogériatrie : mieux prédire la réponse à la chimiothérapie

Une étude française a cherché à déterminer quels sont les patients âgés qui tolèrent le mieux la chimiothérapie sur une période de quelques mois.

Comment adapter la prise en charge aux malades de plus de 75 ans, qui représentent aujourd'hui environ un quart des patients atteints de cancer ?

Telle est la question à laquelle souhaite répondre l'oncogériatrie, une pratique conjuguant gériatrie et cancérologie. Le Groupe coopérateur multidisciplinaire en oncologie (Grecor), rassemblant des médecins de plusieurs hôpitaux français (Paris, Marseille, Lyon, etc.), s'inscrit dans cette démarche. Ils ont présenté lors du congrès annuel de la Société américaine d'oncologie clinique (Asco) à Chicago les résultats d'une étude baptisée OLD qui vise à déterminer les facteurs permettant de prédire si un patient peut tolérer un traitement par chimiothérapie pendant une durée de quelques mois et si celui-ci sera efficace.

Présentée par le Dr Élisabeth Carola (Groupe Hospitalier public Sud Oise, GHPSO), cette étude a concerné 516 patients âgés de plus de 75 ans, atteints d'un cancer du sein, de l'ovaire ou d'un cancer colorectal, et n'ayant pas encore reçu de chimiothérapie. Si une majorité de malades a bénéficié de la chimiothérapie prescrite pendant trois mois, pour environ 40 % des patients, elle a dû être interrompue avant ce délai. Cet arrêt du traitement est associé selon l'étude OLD à deux critères parmi les dix paramètres gériatriques mesurés pour évaluer l'état général du malade : l'auto-évaluation de la dépression et le faible taux d'albumine dans le sang, alertant sur un possible état de dénutrition. Ainsi, en évaluant ces deux paramètres, il serait possible pour les médecins de savoir quels patients âgés vont tolérer une chimiothérapie et en tireront un bénéfice médical. Ceci permettrait de proposer au plus tôt des alternatives thérapeutiques aux autres malades.


G.F.

Source : Résultats présentés le 3 juin 2013, lors du congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology à Chicago.