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05 janvier 2015

Bloquer la réparation de l’ADN dans le cancer de l’ovaire, enfin une AMM

La stratégie thérapeutique ne date pas d’hier, et ses premiers pas en pratique clinique n’avaient pas convaincu. Aujourd’hui le premier inhibiteur de PARP bénéficie d’une autorisation dont les contours sont bien définis.

Bloquer les mécanismes de réparation de l’ADN est une stratégie thérapeutique reposant sur le principe que les cellules cancéreuses ne peuvent pas survivre si l’instabilité qui règne dans leur génome n’est pas un tant soit peu jugulée par des mécanismes de réparation.

Ces mécanismes existent dans toutes les cellules, mais ils sont en effet particulièrement cruciaux pour les cellules tumorales chez qui les anomalies génétiques surviennent à un rythme bien plus élevé. Des inhibiteurs de ces mécanismes de réparation ont donc été mis au point dans les années 2000, l’olaparib (LynparzaTM) étant le premier d’entre eux. Des résultats insuffisants en essais de phase II avaient alors arrêté ces inhibiteurs oraux dans leur course à l’autorisation de mise sur le marché (AMM).

C’est en ciblant mieux les patientes que les effets bénéfiques des traitements sont apparus. Et de manière claire, puisqu’un essai a même été interrompu de manière à pouvoir accélérer les procédures d’AMM ! Il en résulte que l’autorisation concerne le traitement de maintenance des certains cancers (dont le cancer de l’ovaire) exclusivement pour les patientes chez qui une mutation d’un gène BRCA est avérée et qui sont sensibles au traitement de première ligne à base de sels de platines.

Sur les 150 000 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire en Union Européenne, environ 15 % sont porteuses d’une mutation BRCA. Outre cette autorisation, l’olaparib est actuellement en cours de test de phase III pour des cancers du sein, de l’estomac et du pancréas.


R.D.

Source : APMnews : AMM européenne pour le traitement du cancer de l’ovaire ; Jeudi 18 décembre 2014