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27 juillet 2012

Résistances aux traitements : des pistes pour y remédier

En élucidant les mécanismes moléculaires impliqués dans la capacité des cellules cancéreuses à devenir résistantes aux traitements antitumoraux, de nombreuses équipes de chercheurs dégagent des pistes qui pourraient permettre de s’affranchir de ce problème.

Chimiothérapie, hormonothérapie, plus récemment thérapies ciblées… les armes permettant de lutter contre les cancers du sein sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus prometteuses.

Toutefois, un problème vient trop souvent entraver l’efficacité de cet arsenal thérapeutique : l’apparition de résistances aux traitements. En effet, chez de nombreux patients, un traitement peut commencer par donner de très bons résultats, puis devenir totalement inefficace. Il est alors nécessaire de changer de traitement, lorsque cela est possible.

Pour résoudre ce problème, de nombreuses équipes de chercheurs s’attèlent à décrypter les mécanismes moléculaires à l’origine de l’émergence des résistances aux molécules antitumorales. En comprenant ces mécanismes, il devrait être possible de s’y opposer et, ainsi, de contrer l’apparition des résistances.

Des chercheurs américains viennent ainsi de mettre en évidence une protéine impliquée dans la résistance des cellules de cancer du sein à deux hormonothérapies : le tamoxifène et le fulvestrant. De même, une autre équipe a découvert une protéine qui joue visiblement un rôle clé dans l’émergence de la résistance des cancers du poumon à la molécule de thérapie ciblée erlotinib.

Dans les deux cas, les chercheurs espèrent maintenant parvenir à développer une stratégie visant à empêcher l’apparition de résistances, se fondant sur l’administration de deux médicaments : la molécule antitomorale (tamoxifène, fulvestrant ou erlotinib) et une molécule capable d’inhiber l’activité de la protéine impliquée dans l’apparition de la résistance.


E.B.

Source : K. Cook et coll., « Cancer Research » du 1er juillet 2012