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14 novembre 2012

Tabac : le sevrage diminue la surmortalité chez les femmes

Une étude britannique de grande ampleur montre l’impact positif du sevrage tabagique chez les femmes.

Le tabagisme féminin a explosé après-guerre, et ses effets à long terme apparaissent aujourd’hui avec force.

Une étude britannique a évalué l’impact de la consommation éventuelle de tabac et les bénéfices du sevrage tabagique en suivant 1,2 million de femmes nées entre 1938 et 1946 pendant une douzaine d’années. Elle a comparé le risque de décès des fumeuses (20 % du groupe), des anciennes fumeuses (28 %) et de la majorité (52 %) qui n’avaient jamais fumé.

Douze ans après le début de l’étude, les fumeuses ont un taux de mortalité 2,76 fois plus élevé que les non-fumeuses. Leur espérance de vie serait ainsi en moyenne de onze ans inférieure à celle des non-fumeuses.

L’effet délétère du tabagisme augmente avec le nombre de cigarettes fumées par jour : pour moins de dix cigarettes, le taux de mortalité double ; à plus de vingt, il est multiplié par 3,7. Parmi les causes majeures de décès, le cancer du poumon se démarque avec 21,4 fois plus de décès chez les fumeuses.

L’arrêt du tabac se révèle bénéfique pour les femmes. Chez celles qui ont arrêté de fumer entre 45 et 54 ans, la surmortalité est diminuée des deux tiers. Un sevrage plus long (entre 20 et 30 ans) diminue le risque de 90 %, et même de 97 % après 30 à 40 ans. Attention toutefois à ne pas en tirer de fausses conclusions, alertent les auteurs de l’étude :  ""Cela ne veut pas dire que fumer jusqu’à l’âge de 40 ans pour arrêter ensuite est sans risque, car les femmes ayant fait ce choix ont un taux de mortalité 1,2 fois plus élevé que les non-fumeuses.""


G.F.

Source : K. Pirie et al. The 21st century hazards of smoking and benefits of stopping: a prospective study of one million women in the UK. The Lancet. En ligne le 27 octobre 2012.