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L’oncofertilité, dans l’urgence des traitements

Blandine Courbière, gynécologue-obstétricienne au CHU de Marseille / Aix-Marseille Université et co-responsable de l’équipe de recherche Biogénotoxicologie, santé humaine et environnement, présente son projet de recherche soutenu par la Fondation ARC pendant deux ans.

Blandine Courbière« Dans notre pratique quotidienne nous recevons des femmes atteintes de leucémies aigües qui sont en âge de procréer et doivent faire face à des traitements relativement toxiques, susceptibles d’induire des mutations dans le patrimoine génétique de leurs ovocytes. L’urgence contraint ces patientes à initier les traitements de chimiothérapie avant la mise en place d’un programme de préservation des ovocytes. La question est alors de savoir si les ovocytes conservés en vue d’une utilisation ultérieure, après avoir initié la chimiothérapie, ont des risques de mutation génétique.

En effet, les mutations qui surviennent dans les ovocytes peuvent mener à des échecs futurs de fécondation ou des fausse-couches. Mais nous voulons aussi contrôler un autre risque, celui de voir des mutations génétiques transmises au futur embryon, dont le patrimoine génétique est composé pour moitié de celui d’un ovocyte, l’autre moitié étant celle du spermatozoïde.

Notre projet consiste donc à identifier les anomalies génétiques qui surviennent dans les ovocytes sous l’effet des chimiothérapies administrées aux femmes atteintes de leucémies aigües. L’idée est de répondre à plusieurs questions : le risque est-il le même à tous les stades de maturation des ovocytes ? Quels sont les risques réels pour la descendance lorsqu’une fécondation a été possible ? Existe-t-il des phénomènes de réparation de l’ADN des ovocytes ? A terme, cette étude préclinique devrait aider à éclairer les décisions qui orientent la préservation de la fertilité chez nos patientes atteintes de leucémie aigüe. »

Pour en savoir plus, consulter le 100 % Recherche du mois d'août 2015.