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Les cancers de l'endomètre

Cancers de l'endomètre : les espoirs de la recherche

La compréhension de la biologie des cancers de l’endomètre permet d’améliorer la prise en charge thérapeutique de ces tumeurs.

Comprendre l’association entre obésité et cancer de l’endomètre

Face à l’augmentation de l’incidence de l’obésité dans de nombreux pays, mieux comprendre les liens entre cette maladie et le cancer de l’endomètre est un défi de santé publique. Ce seul facteur de risque ne permet pas d’expliquer tous les cas de cancers, il est donc essentiel d’en identifier d’autres. La survenue d’un nombre croissant de tumeurs agressives de haut grade chez les femmes obèses suggère une relation entre l’obésité et
le développement d’un cancer de l’endomètre plus complexe qu’un simple déséquilibre hormonal pro-oestrogénique lié à l’obésité.

L’élargissement des études d’analyse génomique pour explorer de nouvelles voies qui peuvent être associées à l’obésité et au cancer de l’endomètre pourrait conduire à une meilleure compréhension de cette association.


Des traitements plus adaptés grâce à la caractérisation moléculaire des cancers

Les mutations génétiques associées au cancer de l’endomètre sont de mieux en mieux connues grâce au séquençage du génome de ces tumeurs (projet « The Cancer Genome Atlas » ou TCGA5). Ces données vont maintenant pouvoir être intégrées dans la prise en charge thérapeutique. 

Pour les maladies de stade précoce, elles devraient permettre d’identifier des tumeurs plus agressives nécessitant un traitement complémentaire. Pour les maladies étendues ou en récidive, elles devraient permettre la prescription de nouveaux traitements en fonction de l’examen histologique de la tumeur et l’analyse de certains biomarqueurs. Par exemple, des patientes présentant des mutations sur le gène P53 tirent bénéfice d’une chimiothérapie associée à la radiothérapie. À l’inverse, celles qui présentent des anomalies sur le gène POLE ont des résultats favorables et équivalents, que la radiothérapie soit associée ou non à la chimiothérapie, suggérant des possibilités de désescalade thérapeutique dans certaines situations.


De nouvelles thérapies ciblées et des associations de traitements à l’essai

Pour certaines patientes présentant des tumeurs de haut grade caractérisées par des anomalies génétiques particulières, une nouvelle combinaison d’un traitement ciblé par voie orale (lenvatinib) et une immunothérapie (pembrolizumab) apporte de bons résultats. Dans un essai de phase 2, le taux de réponse était de près de 40 % à 24 mois chez les patientes présentant un cancer de l’endomètre récidivant. Cependant, les effets indésirables du lenvatinib peuvent être significatifs et une surveillance étroite des patientes est donc essentielle, avec une réduction de dose si nécessaire.

À terme, d’autres combinaisons de plusieurs types de thérapies seront proposées aux patientes selon les sous-types moléculaires de cancer.

La Fondation ARC et la recherche sur les cancers gynécologiques

La Fondation ARC finance des projets de recherche dont l’objectif est de mieux comprendre les mécanismes mis en jeu dans l’apparition et la progression des cancers gynécologiques dans le but d’améliorer les prises en charge actuelles. De 2015 à 2019, la Fondation ARC a soutenu 58 projets de recherche pour un montant total de plus de 7,4 millions d’euros.

 

MIEUX COMPRENDRE LES PROCESSUS PATHOLOGIQUES
La formation d’un cancer est souvent due à l’apparition de mutations dans l’ADN des cellules. Plusieurs projets de recherche financés par la Fondation ARC visent à comprendre les mécanismes impliqués dans l’apparition de ces mutations et leurs effets sur l’expression des gènes. Les mutations entrainent un changement du comportement des cellules en leur conférant notamment une capacité à proliférer de manière excessive et incontrôlée. L’objectif de nombreux projets financés par la Fondation ARC est donc d’élucider les processus moléculaires menant au dérèglement de la division cellulaire et d’analyser leurs conséquences sur la progression tumorale.

 

IDENTIFIER DES MARQUEURS PRÉDICTIFS
Toutes les tumeurs ne sont pas sensibles au même traitement. Par conséquent, une approche thérapeutique donnée n’aura pas forcément les mêmes effets d’une patiente à l’autre. Si l’on est en
mesure d’identifier rapidement le traitement qui pourra le plus bénéficier à chaque patiente, les chances de survie ne s’en trouveront qu’augmentées. Pour cette raison, la Fondation ARC soutient des projets dont l’objectif est d’identifier des marqueurs prédictifs de l’efficacité des traitements, qu’il s’agisse de chimiothérapie, de thérapies ciblées ou bien d’immunothérapie pour pouvoir orienter au mieux la
décision thérapeutique.

 

AMÉLIORER LES TRAITEMENTS
Les traitements actuels sont parfois à l’origine d’effets indésirables très lourds. C’est pour cette raison que la Fondation ARC finance des recherches dont l’objectif est d'améliorer la spécificité des traitements vis-à-vis des cellules cancéreuses pour mieux préserver les cellules saines. Par ailleurs, les cellules tumorales sont régulièrement résistantes aux traitements actuels. D’autres projets soutenus visent à comprendre
les raisons moléculaires de ces résistances pour être en mesure de les contrer et ainsi rendre les traitements plus efficaces. Finalement, la Fondation ARC soutient plusieurs projets qui développent
des approches thérapeutiques innovantes ciblant notamment l’ADN des cellules cancéreuses ou encore leur cytosquelette.


Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Dr Marie-Aude Le Frère-Belda, anatomopathologiste à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris).