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Les cancers de l'estomac

Qu'est-ce qu'un cancer de l'estomac ?

Le cancer de l’estomac – ou cancer gastrique – se développe lentement et est rarement diagnostiqué avant l’âge de 50 ans. Dans neuf cas sur dix, il s’agit d’un adénocarcinome qui sera d’autant plus facile à traiter que son diagnostic sera précoce.

Qu'est-ce que l'estomac ?

L’estomac fait partie du système digestif. C’est un organe en forme de sac d’une contenance de 1,5 litres, situé dans la partie supérieure de l’abdomen.

Estomac
Représentation de l’estomac par rapport aux organes attenants.
©sophiejacopin.com

L’estomac fait partie du système digestif. C’est un organe en forme de sac d’une contenance de 1,5 litres, situé dans la partie supérieure de l’abdomen. L’estomac assure le stockage et le broyage des aliments. Il a aussi pour fonction de synthétiser des produits importants pour le bon fonctionnement de l’organisme :

  • des sucs digestifs qui permettent de digérer les aliments ;
  • une substance (le facteur intrinsèque) qui favorise l’absorption de la vitamine B12 dans le sang via la paroi de l’intestin. La vitamine B12 joue un rôle important dans la formation des globules rouges.

Ainsi, les aliments mastiqués traversent l’œsophage jusqu’à l’estomac où ils sont broyés et mélangés aux sucs gastriques. Le bol alimentaire est ensuite progressivement libéré dans le duodénum, c’est-à-dire dans la première partie de l’intestin grêle où la digestion se poursuit.

 


L'anatomie de l'estomac

L’estomac est composé de quatre régions :

  • le cardia est la zone de jonction entre l’œsophage et le reste de l’estomac. Il se ferme lorsque l’estomac est plein pour empêcher son contenu de refluer ;
  • le fundus correspond au renflement supérieur de l’estomac. Il contient toujours de l’air ;
  • le corps de l’estomac proprement dit ;
  • l’antre pylorique forme l’extrémité inférieure de l’estomac : elle se termine par le pylore, un sphincter qui s’ouvre et se ferme automatiquement pour laisser passer des fractions du bol alimentaire.

La paroi de l’estomac est constituée de plusieurs couches de tissus :

  • la couche muqueuse, la plus interne, sécrète les sucs gastriques nécessaires à la digestion ;
  • la couche sous-muqueuse comporte les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les nerfs nécessaires au fonctionnement de l’estomac ;
  • la couche musculaire permet à l’estomac de se contracter pour assurer ses fonctions ;
  • la couche séreuse, externe, délimite les contours de l’estomac.

Les cancers de l'estomac

Il existe plusieurs types de cancers de l’estomac – ou cancers gastriques – qui se distinguent les uns des autres en fonction de la nature des cellules qui sont à leur origine.

Pour en savoir plus

Dans neuf cas sur dix, les tumeurs gastriques se développent à partir de cellules de la muqueuse. On parle alors d’adénocarcinome.

Dans les autres cas, un cancer de l’estomac peut correspondre à :

  • une tumeur stromale gastro-intestinale (ou GIST), qui s’est développée à partir de cellules de la couche sous-muqueuse ;
  • un lymphome infiltrant la paroi de l’estomac ;
  • une tumeur endocrine, c’est-à-dire hypersécrétant certains sucs gastriques ;
  • un sarcome mésenchymateux, se développant à partir de cellules musculaires.

On peut aussi différencier les cancers de l’estomac selon la région dans laquelle ils se développent : les tumeurs du cardia ont un moins bon pronostic que les tumeurs non-cardia* (tumeur de l’antre, du fundus…).

Les cancers de l'estomac en chiffres

En France, environ 6 500 nouveaux cas de cancers de l’estomac sont diagnostiqués chaque année. Ce cancer entraîne près de 4 500 décès par an. Il est généralement diagnostiqué chez les plus de 50 ans et touche plus fréquemment la population masculine, avec 2 fois plus de cas chez les hommes que chez les femmes. Depuis plusieurs dizaines d’années, ce chiffre est en régression grâce à la diminution de notre exposition à certains facteurs de risque (sel, Helicobacter pylori).


Ce dossier a été réalisé avec le concours du Pr Julien Taieb et du Dr Simon Pernot, gastro-entérologues à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris).