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Les cancers du col de l'utérus

"Lorsqu’on parle de cancers de l’utérus, une distinction est faite entre les tumeurs qui se développent au sein du corps de l’organe (les cancers du corps de l’utérus) et celles qui affectent le col de l’utérus (les cancers du col de l’utérus)."

Dossier réalisé grâce au concours du Pr Cécile Badoual, la Pr Anne-Sophie Bats, le Dr Nicolas Delanoy ainsi que le Dr Huyên-Thu Nguyen Xuan (Hôpital européen Georges- Pompidou, Paris)

2 900 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus diagnostiqués en 2018

De 2015 à 2019, 17 projets de recherche ont été soutenus par la Fondation ARC

De 2015 à 2019, plus de 2,2 millions d'euros alloués à la recherche sur ce cancer

Ordre Recherche
500
recherche
Les cancers du col de l'utérus utérus col de l'utérus cancers du col de l'utérus cancer du col de l'utérus frottis herpès HPV vaccin vaccination dysplasie conisation
Date creation
2020

Qu'est-ce qu'un cancer du col de l'utérus ?

L’utérus est un organe creux, en forme de poire, situé dans la partie inférieure de l’abdomen de la femme, entre la vessie et le rectum.

Les cancers qui se développent dans la partie inférieure et étroite de l’utérus sont appelés cancers du col de l’utérus. Le col de l’utérus est séparé en deux, l’endocol en haut et l’exocol en bas et ces deux parties, qui ne sont pas recouvertes par les mêmes muqueuses, sont séparées par la zone de transition ou de jonction.

Découvrez également notre vidéo "Les 3 réflexes pour prévenir les cancers du col de l’utérus !" 

 

Découvrez également notre vidéo "Cancers gynécologiques : s'informer pour se protéger"

En savoir plus sur les cancers du col de l'utérus

Les facteurs de risque

Le cancer du col de l’utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d’incidence vers 40 ans, l’âge médian de découverte est de 55 ans.

La cause principale (plus de 90% des cas) du cancer du col est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle, le papillomavirus (HPV pour Human Papillomavirus). Ce sont des virus sexuellement transmissibles très répandus. On classe les papillomavirus en haut risque (16, 18, 31, 33, 45, 52, 58) et bas risque (6, 11). Les sous-types (génotypes) haut risque peuvent provoquer des lésions précancéreuses (on parle de dysplasies ou de lésions intra-épithéliales) et dont la gravité peut augmenter avec le temps. Il y a des lésions intra-épithéliales (dysplasies) de bas grade (LSIL) et de haut grade (HSIL). Si les lésions de haut grade, considérées comme précancéreuses (prénéoplasiques) ne sont pas traitées, elles peuvent se transformer en cancer du col de l’utérus. Les génotypes HPV de bas risque peuvent être à l’origine de condylomes, et de façon exceptionnelle de cancers.

Le dépistage

Un suivi gynécologique régulier est recommandé. En effet, c’est au cours d’une consultation avec son médecin ou sage-femme que peut être pratiqué le dépistage par test HPV associé ou pas à un frottis cervico-utérin (FCU). 

Le test HPV peut être réalisé par un ou une gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Il peut également être réalisé dans un laboratoire d’analyses médicales. Il s’agit d’un simple prélèvement vaginal à l’aide d’un écouvillon. La pose de spéculum n’est pas obligatoire.

Le frottis est réalisé par un professionnel de santé sous spéculum, à l’aide d’une petite brosse ou d’une spatule, grâce à laquelle il prélève un échantillon de cellules au niveau du col de l’utérus et du fond du vagin. Cette technique, appelée examen cytologique, très rapide et indolore, permet à un anatomo-cyto-pathologiste d’observer au microscope les cellules recueillies pour déterminer si elles présentent ou non des anomalies qui font suspecter une lésion.

Le cancer du col de l’utérus peut être dépisté précocement grâce à un examen clinique gynécologique. Le dépistage permet surtout de repérer d’éventuelles lésions précancéreuses afin de les traiter avant qu’elles n’évoluent vers un cancer du col de l’utérus. 

Le cancer du col de l’utérus fait désormais l’objet d’un programme de dépistage organisé. Un courrier est ainsi adressé aux femmes afin d’y participer. 

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Les symptômes et le diagnostic

On estime à 2 900 le nombre de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus diagnostiqués en 2018. L'âge médian au diagnostic est de 53 ans.

Seules l’observation et l’analyse des tissus du col de l’utérus au microscope, prélevés par biopsie ou curetage, permettent d’établir un diagnostic définitif.

Avant la ménopause, les symptômes précoces les plus fréquents d’un cancer du col de l’utérus sont des saignements survenant en dehors de la période des règles, spontanément ou après des rapports sexuels. Une augmentation anormale des pertes vaginales peut également être considérée comme un symptôme bien que, dans l’immense majorité des cas, elle soit provoquée par d’autres maladies ou infections. Ces signes d’alerte ne sont pas toujours associés à un cancer mais ils requièrent l’avis d’un médecin, basé sur un examen clinique.

Si l’examen clinique du col de l’utérus révèle des zones anormales, le médecin prélève un petit échantillon de tissu pour le faire analyser au microscope. Toutefois, lorsque l’examen clinique n’a rien révélé d’anormal alors que le résultat d’un frottis indique la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses, le médecin peut alors pratiquer une colposcopie, qui permet une observation précise des zones ou parties suspectes et facilite la biopsie du col de l’utérus.

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Les traitements et soins de support

Les cancers du col de l’utérus sont de bon pronostic lorsqu’ils sont détectés à un stade précoce.

Les dysplasies peuvent évoluer vers un cancer après quelques années : c’est la raison pour laquelle il faut absolument les surveiller ou les traiter selon leur sévérité. Dans certains cas, les dysplasies régressent spontanément sans dégénérer en cancer et une surveillance suffit. Dans d’autres cas, un traitement s’avère nécessaire. Trois principales approches peuvent alors être utilisées, suivant le type et l’importance de la lésion. La première méthode consiste à brûler la lésion grâce à un faisceau laser : on parle de vaporisation laser. La seconde méthode, la cryothérapie, vise à détruire la lésion par congélation. Enfin, une troisième option se révèle parfois nécessaire : il s’agit d’une petite intervention chirurgicale appelée conisation du col de l’utérus.

Le choix du traitement des cancers du col de l'utérus est quant à lui adapté à la situation de la patiente et aux caractéristiques de sa tumeur. Les traitements peuvent comporter de la chirurgie, de la radiothérapie, de la chimiothérapie ou une association de ces différents traitements. L’équipe médicale peut également proposer à la patiente de participer à un essai clinique.

Vivre avec et après la maladie & contacts utiles

Le diagnostic de cancer est une épreuve difficile. L’équipe médicale est là pour aider et orienter les patientes et leurs proches tout au long de cette épreuve.

La préservation de la fertilité et de la sexualité est une question à ne pas négliger.

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Les espoirs de la recherche

Ces dernières années, la recherche a rendu possible de grandes avancées dans le domaine de la prévention, du dépistage et des traitements des cancers du col de l’utérus.

La Fondation ARC finance des travaux de recherche visant à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la formation et le développement des cancers du col de l’utérus, pour ensuite améliorer non seulement les méthodes de diagnostic mais aussi les traitements mis en place. De 2015 à 2019, 17 projets ont été soutenus par la Fondation ARC pour un montant total de plus de 2,2 millions d’euros.

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