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Jeûne et régimes restrictifs : de quoi parle-t-on ?

Depuis le début des années 2000, un intérêt croissant du grand public pour la pratique du jeûne ou des régimes restrictifs s’est manifesté.

Parmi les nombreuses vertus souvent prêtées à ces pratiques, on peut relever notamment la réduction du risque de cancer, la diminution des effets secondaires des traitements et l’optimisation des effets de la chimiothérapie. Pourtant, l’état actuel des connaissances ne permet pas de recommander ces régimes – qu’il s’agisse de prévention primaire ou de prise en charge des patients. Quoi qu’il en soit, connaitre les différences entre les multiples approches est indispensable pour être en mesure d’appréhender les avancées scientifiques et médicales qui sont susceptibles de faire bouger les lignes.

Dans une expertise collective rendue publique en novembre 2017, le réseau NACRe, soutenu par la Fondation ARC, rappelle les définitions suivantes :

  • Le jeûne intermittent : il s’agit d’un arrêt complet de la prise alimentaire sans restriction hydrique, pendant une durée variable (de quelques heures à plusieurs jours), de manière répétée ou non ;
  • La restriction calorique ou énergétique : c’est une réduction des apports caloriques totaux par rapport aux apports habituels ou recommandés, sans restriction hydrique ou en micronutriments (vitamines et minéraux) ;
  • La restriction protéique : sans réduction des apports caloriques totaux, ce régime implique une réduction des apports protéiques qui ne doivent alors pas dépasser 10 % des apports caloriques.
  • Le régime cétogène ou restriction glucidique : il s’agit d’une réduction des apports glucidiques (à moins de 10 % des apports caloriques totaux), généralement sans réduction de l’apport calorique total. Pour compenser le manque de glucides, les calories sont fournies par un apport accru en lipides. L’organisme tire ses ressources énergétiques de la dégradation de ces lipides, un équilibre métabolique qui se traduit par une production importante de composés dits « cétoniques ».

Quels que soient les objectifs recherchés, il est important que de tels régimes alimentaires soient accompagnés par un diététicien ou un médecin nutritionniste et, s’ils interviennent dans le cadre d’une prise en charge de cancer, qu’ils soient abordés au préalable avec l’oncologue.


R. D.