L’hormonothérapie vise à stopper la stimulation de la tumeur par les hormones. Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.
Dossier réalisé avec le concours du Dr Pascale This, gynécologue endocrinologue à l’Institut Curie (Paris) et de Vincent Goffin, Directeur de recherche à l’Inserm (Paris).
Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses.
Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles. Les tumeurs hormonodépendantes se forment principalement dans des tissus dont le fonctionnement est normalement régulé par des hormones.
Le terme « hormonothérapie » désigne généralement l’ensemble des hormonothérapies médicamenteuses. L’hormonothérapie vise à stopper la stimulation de la tumeur par les hormones. Deux stratégies existent : bloquer la production des hormones ou empêcher leur action au niveau de la tumeur.
Le traitement, qui dure plusieurs années, entraîne souvent des effets indésirables nécessitant une prise en charge et un accompagnement adaptés.
De par son principe, l’hormonothérapie prive l’organisme d’hormones. Ainsi, que ce soit chez l’homme ou la femme, cette absence de testostérones ou d’œstrogènes entraîne une baisse de libido, des dysfonctions sexuelles (comme des troubles de l’éjaculation) et parfois un état dépressif.