Les ovaires renferment les ovules et produisent les hormones sexuelles de la femme : la progestérone et les œstrogènes. On distingue les tumeurs ovariennes épithéliales (les plus fréquentes) des tumeurs non épithéliales (environ 10 % des cas de cancers de l’ovaire).
Cette brochure a été réalisée avec le concours du Professeur Isabelle Ray-Coquard, oncologue médicale au Centre Léon Bérard (Lyon) et du Docteur Christine Rousset-Jablonski, gynécologue médicale, Centre Léon Bérard (Lyon) et Centre Hospitalier Lyon Sud.
Les ovaires font partie de l’appareil reproducteur féminin. Ce sont deux glandes de forme ovoïde, mesurant en moyenne 2 cm sur 4 cm chez la femme en âge de procréer. Situés de part et d’autre de l’utérus et reliés à celui-ci par les trompes de Fallope, ils sont maintenus dans la cavité pelvienne par des ligaments et par le péritoine, une membrane qui entoure les organes de l’abdomen.
Le diagnostic d’un cancer de l’ovaire est un choc pour la femme atteinte de la maladie et pour son entourage. L’équipe soignante de l’établissement hospitalier et les associations de patients sont là pour les accompagner et les aider à surmonter leurs difficultés pendant et après cette épreuve.
En explorant les mécanismes biologiques du cancer de l’ovaire, la recherche peut apporter de nouvelles connaissances sur la maladie et permettre d’identifier de nouvelles voies d’action. Elle contribue ainsi au développement d’outils diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques plus performants. L’objectif : mieux lutter contre la maladie et ses conséquences sur la qualité de vie des femmes atteintes.