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Inclure une activité physique adaptée au suivi des enfants pour améliorer les capacités physiques, la qualité de vie et préparer l’après-cancer

Le point avec le professeur Gérard Michel (Service d’hématologie et oncologie pédiatrique, Hôpital de la Timone, Marseille).

Le professeur Gérard Michel est chef du service d’hématologie et d’oncologie de l’hôpital de la Timone à Marseille. Avec le professeur Nicolas André, il est investigateur principal de l’étude R Sourire, portée par l’association Sourire à la vie1 et réalisée avec le soutien de la Fondation ARC. Cette étude mesure l’impact d’un programme d’activité physique adapté sur la santé physique, psychologique et sociale des enfants et adolescents atteints de cancers.

Gérard MichelPourquoi est-il important de proposer aux enfants une activité physique dans le cadre du traitement de leur cancer ?

[Gérard Michel] L’activité physique permet de lutter contre la fatigue et contribue à améliorer l’estime de soi. Elle est importante pour aider les patients à affronter les traitements, mais elle prépare aussi l’après-cancer. Cela est particulièrement important pour les enfants, qui, lorsqu’ils sont guéris, ont une longue vie devant eux. R Sourire est, en France, la première étude – et à l’échelle mondiale, l’une des premières - qui étudie les bénéfices d’un programme d’activité physique adapté pour les enfants atteints de cancer. C’est une étude déterminante parce qu’elle pourrait ouvrir la voie à l’édition de recommandations sur la prise en charge des enfants atteints de cancer. Aujourd’hui, les enfants inclus dans l’étude bénéficient du programme, mais à terme, notre espoir est de parvenir, sur la base de résultats scientifiques, à élargir la proposition à l’ensemble des enfants soignés pour un cancer.

Pour aller plus loin

Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’études sur le rôle de l’activité physique dans le traitement des enfants ?

Mener une étude randomisée de ce type nécessite des moyens. Or, beaucoup de subventions se concentrent sur la recherche fondamentale ou la recherche sur les traitements et peu se concentrent sur l’accompagnement. Il est donc difficile d’obtenir les financements importants nécessaires à ce type d’étude. Nous sommes reconnaissants à la Fondation ARC d’avoir compris l’importance de cette étude et de nous avoir apporté le soutien nécessaire à sa réalisation.

Quand pensez-vous obtenir des résultats ?

Le dernier patient a été inclus le 15 janvier dernier. La collecte des données se poursuivra donc jusqu’à la mi-juillet, au moment du bilan à six mois de cet enfant. L’analyse des données devrait être disponible à l’automne. La publication des résultats constituera un premier pas vers l’élargissement à tous les enfants de l’expérience menée depuis novembre 20142 à Marseille.

 



1. Site de l’association « Sourire à la vie » : www.sourirealavie.fr
2. Date de la première inclusion.

Photo : DR