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47e Prix Fondation ARC Léopold Griffuel de recherche translationnelle et clinique

La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer décerne le Prix de recherche translationnelle et clinique au Professeur Stephen Philip Jackson.

Stephen Philip JacksonNé le 17 juillet 1962 à Nottingham (Royaume-Uni), Stephen Philip Jackson occupe la chaire Frederick James Quick de professeur de biologie à l’Université de Cambridge, et est directeur des laboratoires de recherche sur le cancer au Wellcome Trust/Cancer Research UK Gurdon Institute à Cambridge (Royaume-Uni). Il obtient son doctorat en biologie moléculaire en 1987 à l’Université d’Edimbourg, puis poursuit ses études post-doctorales à l’Université de Berkeley (États-Unis), jusqu’en 1991, date à laquelle il rejoint le Gurdon Institute à Cambridge, avant de devenir professeur de biologie en 1995.

 

 

Au cours de sa carrière, le professeur Jackson s’est principalement concentré sur les mécanismes de réparation des lésions de l’ADN et, en particulier, sur les molécules qui réparent les cassures de double brin d’ADN, l’une des formes les plus mortelles de lésions de l’ADN. Au cours de ses travaux, le professeur Jackson a avancé l’idée novatrice que les cellules tumorales, en raison de leurs mutations et des carences de certains systèmes de réparation de l’ADN, seraient plus dépendantes que les cellules saines vis à vis de certaines autres voies de réparation de l’ADN. Il a donc émis l’hypothèse qu’en inhibant spécifiquement ces voies, il serait possible de tuer sélectivement les cellules tumorales : un mécanisme appelé «létalité synthétique».

En se concentrant sur ce concept, le professeur Jackson et ses collègues ont établi que l’inhibition des molécules de réparation de l’ADN PARP 1 & 2 permet de détruire certaines cellules tumorales. En fondant plusieurs sociétés de biotechnologie, le professeur Jackson a participé activement au développement de médicaments qui bloquent les mécanismes de réparation de l’ADN. Le plus avancé d’entre eux est un médicament, l’Olaparib, qui inhibe les molécules de réparation de l’ADN PARP 1 & 2, qui est maintenant utilisé dans le monde entier pour traiter certaines formes de cancer du sein et de l’ovaire.

En combinant sa recherche académique fondamentale et ses travaux translationnels, le professeur Stephen Philip Jackson a permis de mener ses découvertes du laboratoire au chevet du patient, permettant ainsi la création de traitements novateurs contre le cancer.