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Les cancers du sein

"Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. C’est généralement une maladie de bon pronostic lorsqu’elle est diagnostiquée tôt."

Dr Marc Espié, Maître de Conférence des universités, praticien hospitalier et responsable du centre des maladies du sein à l’hôpital Saint-Louis, Paris

Entre 2012 et 2018, 349 projets de recherche soutenus par la Fondation ARC

Entre 2012 et 2018, plus de 46,3 millions d’euros alloués à la recherche sur ce cancer

58 459 nouveaux cas de cancers du sein diagnostiqués en 2018

Ordre Recherche
500
recherche
Les cancers du sein sein cancers du sein cancer du sein mammographie
Date creation
2020

Qu'est-ce qu'un cancer du sein ?

Les seins sont des organes de nature glandulaire dont la fonction est de produire du lait. Ils se situent en avant des muscles pectoraux qui les soutiennent.

Chaque sein se divise en 15 à 20 secteurs appelés lobes. Chacun de ces lobes se divise en nombreux lobules, plus petits, qui s’achèvent en douzaines de minuscules bulbes sécrétant le lait. Les lobes et lobules sont reliés entre eux par les canaux galactophores qui collectent le lait. Ceux-ci aboutissent au mamelon, situé au centre d’une zone pigmentée, l’aréole. La plus grande partie du sein est constituée de tissu graisseux qui comble l’espace situé entre les différentes structures du sein.

La plupart des cancers du sein se développent à partir des cellules des canaux galactophores, d’autres à partir de cellules des lobules : on parle respectivement de cancers canalaires et de cancers lobulaires.

Découvrez notre vidéo "Cancer du sein : s'informer pour se protéger"

 

Découvrez également notre vidéo "Cancers gynécologiques : s'informer pour se protéger"

En savoir plus sur le sein et les cancers du sein

Les facteurs de risque

La recherche a permis d’identifier plusieurs facteurs susceptibles d’augmenter le risque de développer un cancer du sein comme l'âge, les antécédents familiaux, les antécédents personnels, l'hygiène de vie et l'histoire hormonale.

Plus de deux tiers des cancers du sein surviennent après 50 ans. Le nombre de cancers du sein est faible chez la femme âgée de moins de 35 ans et minime chez la femme âgée de moins de 20 ans.

L’existence de formes familiales de cancer du sein est connue depuis longtemps. La recherche a mis en évidence plusieurs gènes de prédisposition au cancer du sein et/ou de l’ovaire, dont les formes mutées sont transmises dans certaines familles. La mutation de ces gènes confère un risque important de développer un cancer du sein aux femmes qui en sont porteuses. On estime ainsi que 5 % des cancers du sein seraient liés à une prédisposition génétique.

La consommation d’alcool, la sédentarité et le surpoids sont également la cause d’une augmentation du risque de développer un cancer du sein.

Enfin, l’histoire hormonale de la patiente est également un facteur de risque identifié, notamment pour les femmes ayant eu des premières règles précoces ou une ménopause tardive, ou encore en l’absence de grossesse ou d’allaitement.

Le dépistage et les symptômes

Plus la détection d’un cancer est précoce, plus les chances de guérison sont importantes. En France, un dépistage organisé du cancer du sein existe pour les femmes de 50 à 74 ans.

Grâce au dépistage organisé et au suivi gynécologique, le diagnostic est bien souvent posé avant l’apparition de ces signes cliniques. Quoi qu’il en soit, en cas de doute, il faut consulter son médecin traitant ou un gynécologue qui examinera l’anomalie et, si nécessaire, prescrira des examens complémentaires.

Le dépistage organisé du cancer du sein

Dès 50 ans, le dépistage individuel laisse la place au dépistage organisé : tous les deux ans, toutes les femmes de 50 à 74 ans dont le risque de cancer du sein n'est pas significativement élevé (antécédents familiaux ou personnels...) sont invitées à pratiquer une mammographie dans le centre de radiologie agréé de leur choix. Cet examen est gratuit, sans avance de frais.

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Le diagnostic

Lorsqu’une anomalie est découverte par la patiente elle-même ou au cours d’un examen de dépistage, différents examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer un diagnostic de cancer du sein : l’examen clinique, la mammographie, l’échographie, la biopsie et l’analyse de la tumeur ainsi qu’un bilan d’extension.

Lorsqu’il s’agit de diagnostiquer un cancer du sein, le médecin gynécologue (mais aussi parfois généraliste ou encore sage-femme) va en premier lieu réaliser un examen clinique de sa patiente. Une palpation attentive du sein peut, en effet, être très instructive. Elle permet d’évaluer la taille, la consistance, la mobilité d’une anomalie…

Lorsqu’une anomalie est détectée à la palpation, la mammographie est systématiquement prescrite. Dans certains cas, selon le niveau d’équipement du centre d’imagerie, la mammographie peut être une tomosynthèse. Au lieu de prendre un cliché en deux dimensions (mammographie classique), la tomosynthèse permet de reconstituer une image du sein en prenant des clichés en trois dimensions sous différents angles, limitant ainsi les effets de superposition des structures mammaires.

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Les traitements

Le traitement d’un cancer du sein dépend de la nature, de la localisation et du stade de la maladie. L’âge, l’état de santé général sont également des éléments importants pris en compte par l’équipe médicale.

Il existe différents types de traitements permettant la prise en charge d’un cancer du sein : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie ou encore thérapies ciblées. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association et sont choisis selon les caractéristiques cliniques, biologiques et génétiques de chaque tumeur.

Vivre avec et après la maladie

Le diagnostic de cancer est une épreuve difficile. L’équipe médicale est là pour aider et orienter les patientes et leurs proches.

Une femme apprenant qu’elle a un cancer du sein passe par toutes sortes d’émotions, souvent contradictoires. Parfois, les personnes malades et leur famille éprouvent un sentiment de découragement ou de révolte. À d’autres moments, les sentiments peuvent aller de l’optimisme au désespoir, ou du courage à l’anxiété.

Toutes ces réactions sont parfaitement normales chez des personnes confrontées à un bouleversement de leur vie. En général, les patientes réagissent mieux face au choc émotionnel si elles peuvent en parler ouvertement avec leur famille ou des amis.

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Les espoirs de la recherche

Le cancer du sein est l’un des cancers pour lequel le taux de guérison est le plus élevé grâce aux progrès constants de la recherche et à l’engagement de nombreuses patientes dans des essais cliniques. Aujourd’hui, plusieurs pistes pour faire avancer la recherche contre le cancer du sein sont à l’étude notamment pour renforcer le dépistage, optimiser les solutions thérapeutiques et améliorer la qualité de vie des patientes.

Si les principaux facteurs de risque sont connus, d’autres restent à découvrir, qu’ils soient internes (moléculaires et génétiques) ou externes (environnementaux). L’étude POPCASE explore, par exemple, le lien possible entre les polluants organiques persistants (POP) et le cancer du sein. Ces contaminants seront dosés dans le tissu adipeux et dans le sang de deux groupes de femmes, les unes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein, les autres n’ayant pas de pathologie mammaire.

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