Il n’existe pas un mais des cancers de la peau (on parle aussi de « cancers cutanés ») : les mélanomes, les carcinomes basocellulaires et les carcinomes épidermoïdes.
Ce dossier a été réalisé avec le concours du Pr Caroline Robert, chef du département de dermatologie de Gustave Roussy (Villejuif) et du Pr Philippe Saiag, chef de service de dermatologie générale et oncologique de l'hôpital Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt).
La peau forme une barrière protectrice entre l’organisme et l’environnement extérieur. Elle est formée de trois couches de tissus superposées qui sont, de l’extérieur vers l’intérieur : l'épiderme, le derme et l'hypoderme.
Certaines caractéristiques individuelles augmentent le risque de survenue de cancers cutanés. Toutefois, la plupart d’entre eux sont évitables ; deux tiers des cancers cutanés seraient ainsi imputables à une exposition au soleil trop importante.
Les modalités du dépistage individuel consistent en la consultation d’un dermatologue, dès l’apparition d’une lésion suspecte. Les personnes à risque doivent avoir un suivi rapproché.
Le traitement des cancers cutanés est essentiellement chirurgical pour les stades précoces. Pour les mélanomes les plus évolués, le développement de nouveaux médicaments, rendu possible grâce aux progrès de la recherche, a permis d’améliorer la prise en charge des patients.
L’annonce d’un cancer constitue un traumatisme pour le patient et ses proches. En parler peut aider à accepter la maladie. Cette étape est essentielle : elle contribue à l’efficacité des traitements et facilite l’apprentissage des nouvelles habitudes qui leur sont consécutives.
Les patients atteints de cancers de la peau ont été les premiers à bénéficier des progrès considérables liés à l'arrivée des thérapies ciblées et de l'immunothérapie. Les essais se poursuivent et nécessitent une contribution active des patients.