L’altération de certains gènes au sein des cellules favorise le développement de cancers. Dans certains cas, ces anomalies sont transmises de façon héréditaire, d’une génération à l’autre. Elles induisent un risque familial de cancer accru par rapport au reste de la population qui concernerait 2 à 5 % des cancers diagnostiqués en France.
Ce dossier a été réalisé avec le concours du Dr Pascal Pujol, CHU de Montpellier et 3C Hauts de Seine.
On sait que différents facteurs peuvent favoriser l’apparition d’altérations génétiques au sein des cellules normales : l’âge, les radiations, certains agents chimiques (comme l’alcool ou le benzène) ou biologiques (comme les papillomavirus humains), une alimentation déséquilibrée, la fumée du tabac, etc. L’altération génétique peut également être héritée de l’un et/ou l’autre des parents : le patrimoine génétique d’une personne est en effet le résultat d’une combinaison de celui de son père et de sa mère.
Le principe du test génétique consiste à rechercher chez un individu les gènes dont les mutations sont connues pour augmenter le risque de cancer. Ce test est envisagé lorsque le risque de cancer d’origine génétique est particulièrement élevé. Il permet d’identifier les personnes porteuses d’une mutation et d’évaluer leur risque de développer un cancer.
Afin de mieux prévenir et lutter contre les cancers d’origine héréditaire, la recherche travaille à avoir une compréhension toujours plus fine des gènes et de leur mutation.