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Communiqué de presse

01 septembre 2021

Le projet « In Vivo » de la Fondation ARC

Quand 5 chercheurs contre le cancer délaissent le jargon pour parler avec passion.

 

 

 

Très souvent, lorsqu’un chercheur explique dans des termes scientifiques l’objet de ses recherches, le grand public a du mal à y voir clair, estime Laurence Michelena, directrice de la communication et de l’information du public de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer. Pour rendre intelligibles les enjeux de la recherche, la Fondation ARC a donc eu la bonne idée d’organiser un casting national auprès de la communauté scientifique en cancérologie. L’objectif de ce projet, baptisé « In Vivo » : repérer les talents capables d’expliquer face camera, avec humour, de façon décalée et passionnante, la nature très pointue de leurs travaux.

Au final, 5 chercheurs ont été sélectionnés et coachés par l’humoriste engagé Karim Duval. Leurs petites capsules vidéo seront visionnables sur les réseaux sociaux et le site de la Fondation ARC à partir du 8 septembre. Ceux qui nourrissaient encore quelques idées reçues sur les scientifiques seront surpris : ces talents de la cancérologie crèvent littéralement l’écran !

Rafael Argüello

Portrait de RafaelPour ce spécialiste du code énergétique des cellules, tout est « Hockey » !

Originaire d’Argentine, Rafael Argüello est chargé de recherche au Centre d’immunologie de Marseille-Luminy. Pour expliquer la nature de ses recherches, ce passionné de hockey subaquatique (qui se pratique donc au fond d’une piscine !), n’hésite pas à filer la métaphore sportive : « Imaginez qu’il y ait un traître dans votre équipe, tout prêt à favoriser l’adversaire contre un peu de nourriture. Eh bien, mon travail consiste tout simplement à savoir ce que mange cet agent double pour l’empêcher de s’alimenter. » En clair, l’équipe en question, c’est le système immunitaire, et l’équipe adverse la tumeur cancéreuse. Quand on combat le cancer, il ne faut jamais jouer contre son camp !

 

 

Chistophe Bécavin

Portrait de ChristopheBio-informaticien et randonneur, il dresse la carte IGN du corps humain

Enseignant-chercheur en bio-informatique à l’université Côte d’Azur, Christophe Bécavin est un passionné de randonnée. Si son travail et sa famille lui en laissaient le temps, il aimerait parcourir les massifs montagneux à travers le monde. Seulement voilà, il n’a pas, comme nos cellules, le pouvoir de se dédoubler. Pour lui, l’ovule fécondé est le premier randonneur d’une longue lignée. Parvenu au premier embranchement, il ne choisit pas et se dédouble, en se dotant chaque fois de l’équipement qui convient, pour aller former un cœur, un foie ou tout autre organe. Le travail de Christophe consiste à dresser un atlas de l’ensemble : une sorte de carte IGN du corps humain. Pour vaincre le cancer, la route est longue mais les sentiers sont nombreux !

 

 

Sandra Claret

Portrait de SandraQuand on lui parle de polarité cellulaire, cette enseignante-chercheuse prend la mouche

Enseignante-chercheuse à l’Institut Jacques Monod de l’université de Paris, Sandra Claret s’intéresse tout particulièrement à la polarité cellulaire chez Drosophila melanogaster. Quand on lui parle de son travail, elle évoque aussitôt ces petites mouches qui volettent autour des bananes bien mûres et que nous appelons plus prosaïquement des « moucherons ». Ça ne saute pas aux yeux comme ça, mais la drosophile nous ressemble beaucoup. Surtout au niveau des protéines qui interviennent dans le fonctionnement de nos cellules. Une cellule, c’est un peu comme une maison : il faut que tout soit bien rangé à l’intérieur, à sa place. Pour Sandra, c’est important de comprendre comment tout cela fonctionne, car il faut absolument empêcher que le désordre gagne. D’où ses recherches de haut vol sur les petites mouches drosophiles.

 

 

Aude-Marie Foucaut

Portrait de AudePour cette maîtresse de conférences, l'activité physique ne manque pas d'air !

Maîtresse de conférences STAPS à l’université Sorbonne Paris-Nord, Aude-Marie Foucaut allie le sport et la science. Pour parler de son travail, elle pense d’abord à établir un parallèle avec sa première passion, le bike polo. Mais bon, trop pointu ! Elle songe ensuite à la danse contemporaine. Là encore, difficile d’évoquer la recherche uniquement avec le corps. Finalement, elle décide de prendre sa guitare et improvise une petite chanson sur l’impact de l’activité physique dans le traitement du cancer. Elle compose des programmes d’exercices musculaires et fixe des objectifs, mesure les effets sur la durée et se replace systématiquement dans le contexte du parcours de soins du patient. Maintenant, grâce à elle, on connaît la chanson !

 

 

Françoise Pflumio

Portrait de FrançoisePour cette immunologue, les histoires de sang sont toujours des histoires de famillie

Pour Françoise Pflumio, directrice de recherche et responsable de laboratoire à l’Inserm, les cellules du sang constituent en quelque sorte une grande famille dont tous les membres apparaissent soudés, d’autant qu’ils sont originaires du même village : la moelle osseuse. Tout le monde vit en harmonie, jusqu’au jour où débarque « Leucémie », la vieille tante que tout le monde a toujours trouvée un peu bizarre. Au début, tata se fait discrète, mais bientôt elle tape dans le frigo, change les meubles de place, invite ses copines à vivre aux crochets de la famille. Tout le monde en a « ras-le-noyau » de cette Leucémie ! Comment fonctionnent ces tatas bizarres ? C’est pour répondre à cette question que Françoise se lève chaque matin. Dans les histoires de famille, on ne le dira jamais assez : le sang, c’est important !

« Je suis très heureux d’avoir mis mon expérience d’humoriste au service de ce projet. Les échanges avec les chercheurs et la Fondation ARC ont été très riches. Nous sommes, je crois, parvenus à produire des textes accessibles, percutants et drôles, qui correspondent à la personnalité de chaque chercheur. Chacun a su se dépasser pour aller chercher la folie en lui et mettre en avant son combat de façon originale, sincère et impactante. L’humour apporte cette concision et cette force qui manquent parfois à de longs discours explicatifs. », conclut l’humoriste Karim Duval.

 

 

À propos de la Fondation ARC

La Fondation ARC soutient les meilleurs programmes de recherche sur tout le territoire grâce à une sélection rigoureuse menée par des chercheurs indépendants les plus pointus dans leur domaine. En 2020, elle a soutenu 315 projets, grâce à la générosité de ses donateurs et de ses mécènes pour un montant de 23,3 millions d’euros.