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ADN et ARN, deux molécules aux valeurs informatives différentes

L’ADN et l’ARN sont des molécules présentes dans toutes nos cellules. Les molécules d’ADN portent notre patrimoine génétique, hérité de nos parents, chaque cellule transmettant précieusement ce patrimoine aux deux cellules filles à qui elle donne naissance quand elle se divise.

Les molécules d’ARN sont synthétisées à partir de fragments d’ADN (on parle de transcription), en particulier à partir des gènes. Elles sont ensuite utilisées comme patron par une machinerie complexe pour fabriquer les protéines (c’est la phase de traduction), opératrices des milliers de réactions nécessaires au fonctionnement des cellules. Or tous les gènes ne sont pas transcrits en permanence en ARN. Ce « choix » dépend des besoins de la cellule en question : doit-elle se diviser activement, doit-elle produire des anticorps, doit-elle se transformer en cellule du derme, en neurone ?

Si le séquençage du génome (l’ensemble des gènes portés par l’ADN) permet de connaitre la nature des mutations susceptibles d’être transmises de cellules mères en cellules filles, l’exploration du transcriptome (l’ensemble des ARN) informe sur les gènes qui s’expriment à un moment donné dans une cellule ou dans un tissu donné : quelles mutations sont effectivement exprimées et lesquelles, alors qu’elles sont inscrites dans l’ADN des cellules, restent silencieuses. Mais les techniques de transcriptomique permettent encore d’autres subtilités : on sait quantifier les différents ARN présents dans les échantillons, qu’il s’agisse d’une cellule unique ou, plus communément, d’un prélèvement de tissu constitué de milliers de cellules. Cela permet d’estimer le niveau d’expression de chaque gène, très finement régulé par des mécanismes complexes. Là encore, cette information permet de mieux se figurer le poids de tel ou tel mécanisme dans la biologie des cellules ou des tissus.

ADN, ARN, protéines, transcription puis traduction, ces molécules et ces mécanismes sont connus depuis des décennies. Les techniques permettant de les analyser, qualitativement et quantitativement, n’ont cessé de progresser. Les moyens disponibles aujourd’hui permettent de mener des explorations massives en des temps records et à des coûts de plus en plus abordables. La médecine de précision repose actuellement sur l’implémentation de ces techniques dans la pratique clinique, sur l’intégration des données générées dans les processus de diagnostic, de décision thérapeutique ou de suivi des pathologies.