Le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) a été développé pour prévenir l'infection par ce virus qui peut causer des verrues génitales et plusieurs types de cancers. Le cancer du col de l'utérus reste le plus représenté.
Le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) est un vaccin qui peut prévenir l'infection par les types de HPV qui sont associés à des cancers et des verrues génitales. Il existe plusieurs types de vaccins contre le HPV, y compris des vaccins qui couvrent un ou plusieurs types de HPV.
Les autorités sanitaires recommandent que les garçons et les filles reçoivent le vaccin contre le HPV entre 11 et 14 ans. Un rattrapage est possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses. Bien que les femmes soient majoritairement touchées, cette vaccination est également recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes jusqu’à 26 ans révolus selon un schéma à 3 doses sur une durée de six mois.
Le vaccin contre le papillomavirus n'est pas obligatoire en France. Cependant, il est fortement recommandé pour prévenir les infections qui peuvent causer des cancers et d'autres maladies graves. Les autorités sanitaires recommandent le vaccin aux jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans, avant qu'ils ne soient exposés au virus. Selon les dernières études menées par l’Inserm, 45,8 % des filles de 15 ans sont vaccinées et seulement 6 % des garçons du même âge le sont. Un rattrapage est possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses. Bien que les femmes soient majoritairement touchées, cette vaccination est également recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes jusqu’à 26 ans révolus selon un schéma à 3 doses sur une durée de six mois.
Le vaccin contre le HPV est administré par injection dans le muscle du bras ou de la cuisse. Le nombre d'injections nécessaires dépend du type de vaccin utilisé. Les vaccins contre le HPV sont généralement administrés à partir d’un schéma de deux ou trois doses sur une période de plusieurs mois.
Comme pour tout vaccin, il est possible de ressentir des effets secondaires. Les plus courants sont la douleur, la rougeur ou l'enflure au site de l'injection, la fièvre, les maux de tête et les étourdissements. Ces effets secondaires sont généralement bénins et disparaissent rapidement. Dans de rares cas, une réaction allergique peut se produire.
Les effets secondaires graves sont quant à eux relativement rares. On estime qu’1 à 2 jeunes filles vaccinées sur 100 000 sont susceptibles de contracter le syndrome de Guillain-Barré (affection rare et traitable touchant le système immunitaire qui se met à attaquer les nerfs périphériques).
Les vaccins contre le HPV ont été largement étudiés et sont considérés comme sûrs et efficaces. Son efficacité a par ailleurs été démontrée dans de très nombreuses études internationales.
Vos questions sur le vaccin contre le papillomavirus
Combien de temps met le papillomavirus à se déclarer ?
J’ai le papillomavirus, est-ce que je suis contagieux ?