Projet soutenu
La mise en œuvre d’un essai clinique randomisé, grâce au soutien de la Fondation ARC, doit permettre de quantifier les bénéfices d’un programme d’activité physique adaptée proposé aux enfants et adolescents atteints de cancer.
Dans la prise en charge des patients, l’accompagnement est une question à part entière qui doit être évaluée dans une optique d’amélioration de la santé et de la qualité de vie. Consciente de ces enjeux, l’association Sourire à la vie, basée à Marseille, propose des programmes d’activité physique adaptée pour accompagner les enfants atteints de cancers. L’essai clinique R’Sourire, mis en place au sein du service d’hématologie et oncologie pédiatrique de l’Hôpital de la Timone, doit permettre d’évaluer objectivement les bénéfices d’un tel programme. En 2014, nous avons choisi d’accompagner la mise en place de cet essai en devenant son principal financeur, grâce à une participation de 359 000 euros.
L’accompagnement des enfants traités pour un cancer est complexe et nécessite la mobilisation d’équipes multidisciplinaires. Accompagnement physique, psychologique et social doivent être adaptés aux jeunes patients. Par ailleurs, la pratique régulière d’une activité physique fait la preuve de son utilité dans une variété toujours plus importante de situations cliniques. Fort d’une longue expérience dans la mise en place de programmes d’activité physique adaptée auprès d’enfants atteints de cancers, l’association Sourire à la vie a souhaité mettre en place un essai clinique permettant d’évaluer objectivement les bénéfices d’un tel programme. L’essai R’Sourire, promu par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille et dont les professeurs Gérard Michel et Nicolas André, hématologues et pédiatres oncologues à l’Hôpital de la Timone (Marseille), sont les investigateurs principaux, répond à ce besoin.
Il s’agit d’une étude randomisée qui évalue les bénéfices de la mise en œuvre d’un programme d’activité physique adapté et individualisé auprès de 80 enfants, répartis dans deux bras :
Le programme d’activité physique prévoit l’équivalent d’une trentaine de journées d’activité, étalées sur les six mois de l’étude, durant lesquelles les séances sont adaptées à l’état de santé de l’enfant et aux contraintes de ses traitements. Les séances sont programmées en journée ou bien lors de week-ends ou de séjours sportifs. Elles ont lieu à l’hôpital ou dans les locaux de l’association Sourire à la vie, qui travaille avec l’aide d’animateurs et d’éducatrices sportives spécialisés.
Lors de l’inclusion d’un jeune patient, l’équipe médicale mesure son endurance, sa tonicité musculaire et évalue son estime de soi. Six mois après l’inclusion, une nouvelle évaluation est réalisée afin de mesurer les éventuels progrès de l’enfant. Au terme de l’étude, la comparaison des résultats des évaluations menées dans les deux groupes devra permettre de déterminer l’impact du programme d’activité physique sur les patients.
Les professeurs Gérard Michel et Nicolas André, hématologues et pédiatres oncologues à l’Hôpital de la Timone (Marseille), sont les investigateurs principaux de l’essai R’Sourire. Clothilde Vallet, doctorante en santé publique à la faculté de médecine Aix-Marseille, est également impliquée dans la mise en œuvre de l’essai. Au sein de l’association Sourire à la vie, son fondateur, Frédéric Sotteau, en est le chef de projet et le docteur Jean-Claude Gentet, président de l’association et pédiatre oncologue, en assure le suivi.
En 2014, nous avons choisi d’accompagner la mise en place de l’essai randomisé R’Sourire en devenant son principal financeur, grâce à une participation de 359 000 euros.
R. D.