"Un lymphome est un cancer qui se développe aux dépens des cellules du système de défense de l’organisme."
Docteur Philippe Solal-Céligny, cancérologue hématologue, directeur médical et directeur de la recherche clinique de l'Institut de cancérologie de l'ouest (ICO) (Nantes-Angers) et président du Conseil scientifique de l'association France Lymphome Espoir
Selon le type de lymphocytes impliqués dans la maladie, on distingue deux grands types de lymphomes : le lymphome hodgkinien (LH), ou maladie de Hodgkin, et les lymphomes non hodgkiniens (LNH). Ces derniers sont les plus fréquents avec 12 500 cas estimés pour l’année 2012 en France.
Le corps humain est capable de lutter contre les agresseurs extérieurs comme les virus ou les bactéries, et d’éliminer ses propres cellules lorsqu’elles deviennent anormales.
Le suivi après le traitement d’un lymphome non hodgkinien dépend de la nature du lymphome. À l’issue des traitements, de nombreux patients reprendront une vie normale.
Au-delà des contraintes de la surveillance régulière, le patient doit apprendre à vivre avec les retentissements psychologiques de la maladie. L’annonce d’un cancer et la mise en route des traitements à l’origine de potentiels effets secondaires peuvent avoir un impact sur le moral des patients.
Après l’arrivée de l’immunothérapie en 2000 qui a fait chuter le taux de mortalité des patients atteints de lymphomes non hodgkiniens, on entre aujourd’hui dans une nouvelle phase d’espoir. Un très grand nombre d’essais cliniques sont en effet en cours tandis que la recherche fondamentale se poursuit pour trouver des traitements mieux tolérés et plus efficaces.