Les sarcomes sont des tumeurs qui se développent aux dépens des tissus de soutien de l’organisme. On distingue les sarcomes des tissus mous et des viscères des sarcomes osseux.
Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Pr Dominique Heymann, Directeur du laboratoire « Physiopathologie de la Résorption Osseuse et Thérapie des Tumeurs Osseuses Primitives », UMR 957 (Inserm, Université de Nantes, CHU de Nantes) et du Pr François Gouin du service orthopédie / traumatologie (CHU de Nantes).
Les sarcomes sont des tumeurs rares (moins de 1 % des nouveaux cas de cancers en France) qui se développent dans les tissus de soutien comme les muscles, la graisse (tissu adipeux), le cartilage, les vaisseaux sanguins ou lymphatiques, les nerfs ou encore les os.
Bien qu’il soit impossible de déterminer l’origine exacte d’un sarcome osseux, la recherche a mis en évidence ces dernières années des facteurs pouvant influer sur la survenue de ce type de tumeur.
Les symptômes induits par la tumeur osseuse sont assez généraux comme des douleurs, parfois un gonflement. Chaque étape du diagnostic nécessite l’expertise d’une équipe spécialisée dans les sarcomes.
Grâce au développement de combinaisons de chimiothérapie et de chirurgie, les ostéosarcomes et le sarcome d’Ewing sont de mieux en mieux pris en charge. Pour les chondrosarcomes, seule la chirurgie a prouvé, à ce jour, son efficacité.
La plupart des patients atteints d’un sarcome des os vivent pendant de nombreuses années après leur cancer. Malgré parfois de grandes difficultés physiques, la prise en charge a pour objectif d’accompagner le malade et ses proches après le traitement.
Le suivi médical dépend du type de tumeur. Dans certains cas, un suivi particulièrement long est nécessaire compte tenu de la maladie elle-même ou des effets secondaires des traitements, qui peuvent se manifester des années après l’intervention chirurgicale initiale.
Grâce aux travaux menés ces dernières années par la recherche, la survie des patients atteints d’un sarcome osseux a été améliorée. D’importants progrès sont encore attendus pour perfectionner les traitements médicamenteux, les techniques chirurgicales et de reconstruction.