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Les cancers du foie

Cancers du foie : les facteurs de risque

La majorité des cancers du foie se développe suite à l’apparition d’une cirrhose liée à une longue exposition à des composés toxiques (notamment l’alcool), des agents infectieux ou à des maladies rares.

Quatre cancers du foie sur cinq se développent à partir d’un état prédisposant : la cirrhose. Cette maladie rend le foie incapable de remplir ses fonctions habituelles et constitue le terrain favorable au développement d’un cancer.

Pour en savoir plus

La cirrhose apparaît après de nombreuses années pendant lesquelles l’organe a connu une inflammation chronique qui peut être due à une consommation excessive et régulière d’alcool, une infection par le virus de l’hépatite B et/ou C, mais aussi à des maladies rares.

Pendant les premiers temps de l’inflammation, les cellules du foie se régénèrent en formant un tissu cicatriciel fibreux : on parle alors de fibrose. Avec le temps, la fibrose peut évoluer en cirrhose ; à ce stade, le foie ne peut plus assurer normalement ses fonctions habituelles.

Un cancer peut se développer dès le premier stade d’altération de la fibrose ; à l’inverse, une personne atteinte de cirrhose ne développera pas forcément de cancer du foie. L’origine de la cirrhose et les paramètres personnels (âge, sexe, hygiène de vie…) influent sur le risque individuel de développer un cancer.


Les virus de l'hépatite

Les virus de l’hépatite B (VHB) et de l’hépatite C (VHC) sont la première cause de carcinome hépatocellulaire dans le monde. Ils peuvent en effet entraîner une infection chronique du foie qui augmente le risque de fibrose puis de cirrhose et donc de cancer.

Pour cette raison, les personnes atteintes d’hépatite chronique B ou C font l’objet d’un suivi médical régulier.

Hépatite B et C : les recommandations

L’hépatite B et l’hépatite C chroniques touchent à elles deux plus de 500 000 personnes en France. Pour prévenir l’infection et éviter les situations à risque, les pouvoirs publics français communiquent sur :

 

La vaccination contre le VHB 
Elle est aujourd’hui recommandée chez les nourrissons. Un rattrapage est aussi proposé aux enfants et adolescents qui n’auraient pas été vaccinés auparavant jusqu’à l’âge de 15 ans révolus. Enfin, la vaccination est recommandée aux personnes à risque (professionnels travaillant au contact de personnes infectées, voyageurs dans les régions endémiques, usagers de drogues…). Il n’existe pas à ce jour de vaccin contre le VHC.

 

La prévention
Le VHB et le VHC étant deux virus transmissibles par le sang, des précautions peuvent être prises pour éviter d’être contaminé : éviter le contact avec le sang d’une personne infectée, le partage d’outils coupants… Le VHB est également transmissible au cours de relations sexuelles non protégées.

 

Le diagnostic
Réaliser un test de dépistage au cours de sa vie ou après une situation à risque d’infection permet de diagnostiquer la maladie suffisamment tôt et de la traiter avant qu’elle n’atteigne un stade sévère.


La consommation d’alcool

La consommation d’alcool entraîne une accumulation de graisse dans le foie, puis la formation de lésions qui évoluent en cirrhose.

Le risque de cancer augmente de manière linéaire dès que la consommation atteint ou dépasse un verre par jour en moyenne. Ce risque augmente avec la durée de la consommation.


La stéatose hépatique

La stéatose hépatique non alcoolique est une maladie que l’on retrouve essentiellement chez les personnes en surpoids ou obèse, souffrant de diabète et/ou présentant un taux de triglycérides élevés.

Elle correspond à une accumulation de graisse dans le foie qui va provoquer une inflammation locale chronique. La prise en charge et la normalisation de ces affections réduisent le risque de cirrhose.


L’hémochromatose héréditaire

L’hémochromatose héréditaire (HH) est une maladie qui conduit à un stockage excessif du fer provenant des aliments.

Son évolution entraîne des lésions hépatiques graves, telles que la cirrhose et expose ainsi à un risque de cancer du foie.

Un dépistage de la maladie est souvent proposé aux personnes dont au moins l’un des parents de premier degré est atteint. Il pourra aussi être réalisé chez des personnes sans antécédents familiaux qui présentent à la fois une anémie (baisse de globules rouges dans le sang) et une anomalie du métabolisme du fer. Le diagnostic et le traitement de la maladie réduisent le risque d’évolution de l’atteinte hépatique vers la cirrhose.


L'exposition à des substances toxiques

L’exposition répétée à certains composés chimiques ou biologiques peut être toxique pour le foie et augmenter le risque de cancer.

  • l’aflatoxine B1 qui est produite par un champignon de type Aspergillus et qui prolifère dans le maïs, les cacahuètes ou encore les graines de coton, cultivés dans les pays chauds et humides d’Asie et d’Afrique subsaharienne ;
  • le tabagisme ;
  • la consommation régulière d’anabolisants stéroïdes, utilisée par certains sportifs pour augmenter la masse musculaire.

Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Docteur Jean Faivre, médecin au service d'hépato-gastro-entérologie au CHU de Dijon et Professeur à l'Université de Bourgogne.