Les sarcomes sont des tumeurs qui se développent aux dépens des tissus de soutien de l’organisme. On distingue les sarcomes des os et les sarcomes des tissus mous et des viscères. Ces derniers sont les plus fréquents et font l’objet de cette brochure.
Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Professeur Isabelle Ray-Coquard, oncologue médical au centre Léon Bérard (Lyon) en charge des cancers ovariens, tumeurs rares et sarcomes.
Les sarcomes sont des tumeurs rares qui se développent dans les tissus de soutien que sont par exemple les muscles, le tissu graisseux (ou adipeux), le cartilage, les vaisseaux sanguins ou lymphatiques, les nerfs ou encore les os.
En savoir plus sur les tissus mous et les viscères et les sarcomes
La grande majorité des sarcomes des tissus mous et des viscères survient sans qu’on puisse en déterminer la cause. La recherche a toutefois permis d’identifier plusieurs facteurs susceptibles d’augmenter le risque de développer ces cancers.
Compte tenu de l’incidence faible des sarcomes et des symptômes, peu spécifiques, les médecins non spécialisés suspectent le plus souvent d’autres pathologies plus courantes et moins graves. Des efforts, notamment d’information des médecins généralistes, sont réalisés afin d’améliorer le diagnostic.
La chirurgie est le traitement de référence des sarcomes des tissus mous et des viscères. Répondant à des règles strictes, elle est mise en œuvre par une équipe spécialisée. D’autres traitements, comme la radiothérapie, la chimiothérapie ou encore les thérapies ciblées, y sont le plus souvent associées.
Le diagnostic d’un cancer est un moment difficile. L’équipe médicale est là pour aider et orienter les patients et leurs proches tout au long de cette épreuve. Dans le cas d’un sarcome, les difficultés liées aux éventuels traitements mutilants peuvent en particulier nécessiter un soutien spécifique.
Après le choc lié à l’annonce de la maladie, il est important pour le patient de s’impliquer progressivement dans sa prise en charge. Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribuent en effet à l’efficacité des traitements.
Les progrès de la recherche ont permis d’améliorer significativement le pronostic de certains sarcomes comme les GIST. Les travaux se poursuivent afin de trouver de nouvelles molécules de thérapie ciblée et de proposer des techniques chirurgicales les plus conservatrices possible. Dans le domaine des sciences humaines, les chercheurs évaluent les diverses modalités de prise en charge des patients.