Les formes les plus fréquentes de cancers de la vessie sont dites « urothéliales » ; elles touchent majoritairement les hommes de plus de 50 ans.
Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Professeur Pascal Rischmann, coordonnateur du département d'urologie, andrologie et transplantation rénale au CHU de Toulouse.
La vessie est un organe creux situé derrière le pubis. Chez l’homme, elle est localisée juste au-dessus de la prostate, en avant du rectum, et chez la femme, sous l’utérus, en avant du vagin.
L’âge et le tabagisme constituent les deux principaux facteurs de risque de cancer de la vessie. Il existe également un sur-risque associé à l’exposition professionnelle à certains composés chimiques.
La présence de sang dans les urines est le principal symptôme des cancers de la vessie. Pour poser un diagnostic, plusieurs examens sont nécessaires. Ils permettent également d’évaluer le degré d’extension du cancer.
La chirurgie est le principal traitement du cancer de la vessie. L’étendue de l’opération dépend du degré d’extension de la maladie : le retrait total de la vessie peut être nécessaire lorsque le cancer est très évolué. Une chimiothérapie et/ou une radiothérapie viennent parfois compléter le traitement chirurgical.
Outre l’impact psychologique de la maladie, les traitements des cancers de la vessie peuvent bouleverser deux aspects majeurs de la vie quotidienne des patients : la sexualité et la miction. Une prise en charge adaptée peut être mise en place pour retrouver un quotidien normal.
Après le choc lié à l’annonce de la maladie, il est important pour le patient de s’impliquer progressivement dans sa prise en charge. Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribuent en effet à l’efficacité des traitements.
L’amélioration des techniques de diagnostic et de traitement est un objectif permanent des scientifiques impliqués dans la recherche contre le cancer. Plusieurs évolutions majeures pourraient être utilisées au quotidien dans les années à venir.