Le foie est un organe de l’appareil digestif qui assure notamment un rôle d’épuration de l’organisme. Plusieurs types de tumeurs peuvent s’y développer, la forme la plus fréquente étant le carcinome hépatocellulaire (ou hépatocarcinome).
Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Docteur Jean Faivre, médecin au service d'hépato-gastro-entérologie au CHU de Dijon et Professeur à l'Université de Bourgogne.
Le foie se situe dans la partie supérieure droite de l’abdomen et pèse environ 1,5 kg.
Il assure à lui seul trois fonctions essentielles : l’épuration des toxines et des déchets sanguins ; l’assimilation et le stockage d’éléments nutritionnels (lipides, glucides, vitamines et fer) ; la synthèse de protéines qui entrent dans la composition du sang (albumine, ferritine…), notamment celles qui permettent le contrôle de la coagulation (fibrinogène, prothrombine…).
La majorité des cancers du foie se développe suite à l’apparition d’une cirrhose liée à une longue exposition à des composés toxiques (notamment l’alcool), des agents infectieux (virus de l’hépatite B ou C) ou à des maladies rares.
À moins que le patient fasse l’objet d’un suivi médical régulier (en cas d’exposition à des facteurs de risque), le cancer du foie est généralement diagnostiqué tardivement en raison de l’absence de symptômes jusqu’aux stades avancés de la maladie.
Lorsqu’ils sont diagnostiqués à un stade précoce, les cancers du foie peuvent être traités par chirurgie (greffe de foie ou ablation de la tumeur) ou détruits in situ (radiofréquence). Lorsque le cancer est plus évolué, les traitements utilisés sont la chimiothérapie et les thérapies ciblées.
Le diagnostic de cancer est une épreuve difficile pour les malades. L’équipe médicale et les services mis en place, notamment par les associations, sont là pour accompagner les patients et leurs proches pendant et après la maladie.
Après le choc lié à l’annonce de la maladie, il est important pour le patient de s’impliquer progressivement dans sa prise en charge. Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribuent en effet à l’efficacité des traitements.
La recherche se consacre principalement à la mise au point de médicaments capables de mieux contrôler les stades avancés de la maladie. Pour les tumeurs plus précoces, l’objectif est surtout de rendre la greffe de foie plus accessible.