Le cancer de l’estomac – ou cancer gastrique – se développe lentement et est rarement diagnostiqué avant l’âge de 50 ans. Dans neuf cas sur dix, il s’agit d’un adénocarcinome qui sera d’autant plus facile à traiter que son diagnostic sera précoce.
Ce dossier a été réalisé avec le concours du Pr Julien Taieb et du Dr Simon Pernot, gastro-entérologues à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris).
L’estomac fait partie du système digestif. C’est un organe en forme de sac d’une contenance de 1,5 litre, situé dans la partie supérieure de l’abdomen. L’estomac assure le stockage et le broyage des aliments. Il a aussi pour fonction de synthétiser des produits importants pour le bon fonctionnement de l’organisme.
La recherche a permis d’identifier plusieurs facteurs susceptibles d’augmenter le risque de développer un cancer de l’estomac.
Les symptômes associés à un cancer gastrique sont souvent peu spécifiques. Lorsque la maladie est suspectée, différents examens doivent être réalisés pour confirmer ou infirmer ce diagnostic.
Ce chapitre aborde la stratégie thérapeutique mise en place lorsque le patient présente un adénocarcinome gastrique. La prise en charge des autres formes de cancers de l’estomac n’est pas abordée dans ce chapitre ; elle nécessite en effet des traitements spécifiques, qui différent en fonction du patient et du type précis de cancer.
En parler peut aider à accepter la maladie. Cette étape est essentielle : elle contribue à l’efficacité des traitements et facilite l’apprentissage des nouvelles habitudes qui leur sont consécutives.
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribuent à l’efficacité des traitements contre le cancer. Pour s’impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et du personnel soignant.
Améliorer les traitements disponibles et mettre au point des stratégies thérapeutiques innovantes sont les objectifs majeurs des scientifiques impliqués dans la recherche contre les cancers de l’estomac.