Les cancers du rein sont des cancers peu fréquents. Ils ne touchent généralement qu’un seul des deux reins, sauf dans les formes héréditaires de la maladie. Dans la plupart des cas, il s’agit de carcinomes dits « à cellules claires ».
Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Dr Bernard Escudier, Gustave Roussy (Villejuif) et du Pr Jean-Jacques Patard, service d'urologie au CHU Bicêtre (Kremlin-Bicêtre).
Les reins sont des organes en forme de haricot de 10 à 12 cm de long sur 5 à 7 cm de large. Notre organisme comporte deux reins disposés de façon symétrique dans l’arrière de l’abdomen, à hauteur des deux dernières côtes. Leur principale fonction est de produire l’urine.
Il est toujours difficile de savoir pourquoi un cancer se développe. Cependant, plusieurs facteurs de risque de cancer du rein ont été identifiés, comme l’âge ou le tabagisme.
Le cancer du rein ne provoque pas de symptômes aux premiers stades de développement et c’est seulement pour les formes plus avancées que des signes apparaissent. Le diagnostic est donc souvent posé tardivement au cours de l’évolution de la maladie.
La chirurgie est le traitement de référence du cancer du rein. Lorsqu’elle n’est pas envisageable, un traitement médicamenteux est prescrit.
Après un cancer du rein, le patient peut souvent retrouver une vie quotidienne normale, sauf si le fonctionnement résiduel des reins n’est pas suffisant. Dans ce cas, il doit suivre une prise en charge adaptée.
Après le diagnostic d’un cancer, les patients peuvent ressentir différentes émotions, parfois contradictoires. Ils peuvent éprouver des sentiments allant de l’optimisme au désespoir, du courage à l’anxiété selon les moments. Les proches, eux aussi, peuvent être très affectés.
La recherche sur le cancer du rein a pris un essor particulier grâce à la biologie moléculaire qui a permis le développement et l’amélioration des traitements médicamenteux mais aussi grâce aux progrès techniques qui rendent la chirurgie et la radiothérapie toujours plus efficaces et précises.